Du marché ultra-spécialisé de Séoul jusqu’aux réseaux sociaux européens, Labubu fascine et interroge. Au croisement de la culture kawaii, de l’art contemporain et de la collection compulsive, ces figurines nées sous le pinceau du créateur Kasing Lung envahissent vitrines, apps et boutiques coréennes depuis plusieurs années. Leur esthétique enveloppante, nourrie de références enfantines et d’une étrangeté tendre, séduit un public qui ne se cantonne plus aux seuls passionnés d’art toys. Mais derrière la ruée vers le Labubu authentique, la hype s’essouffle : effet boursouflé ou pop culture de demain ? De l’original aux dérives, du marché primaire à la revente sur Vinted, cet article offre une plongée dans les coulisses du phénomène en Corée du Sud, ses mécaniques, ses pièges et ses paradoxes, pour amateurs de design, néo-collectionneurs ou simples curieux.
Pour prolonger l’expérience et découvrir des analyses et visuels exclusifs, le blog fan Labubu propose un regard complémentaire sur cet univers fascinant.
Labubu en Corée du Sud : origines, histoire et créateur Kasing Lung
Le phénomène Labubu plonge ses racines dans l’univers singulier de Kasing Lung, illustrateur né à Hong Kong, fils de bédéiste et passionné depuis l’enfance par la magie des contes et l’étrangeté faussement naïve des créatures oniriques. Après un début de carrière dans le livre jeunesse, Kasing Lung se lance dans la conception d’art toys et imagine un personnage hybride, reconnaissable à sa silhouette allongée, ses oreilles pointues, son sourire espiègle presque carnassier. Labubu naît au tournant des années 2010, s’imposant comme un bestiaire étrange mais attachant, relevant autant du design que du conte de fées moderne.
La rencontre avec Pop Mart, géant chinois de la figurine à collectionner, accélère la destinée du personnage : la maison d’édition, pionnière des blind boxes et ambassadrice de la culture kawaii en Asie, flaire le potentiel du petit monstre. Dès l’officialisation du partenariat, Labubu s’inscrit dans une galaxie d’objets désirables, édités en série ultra-limitée et déclinés selon les saisons, les fêtes ou les humeurs du public. L’engouement gagne rapidement la Corée du Sud, où le goût pour le design innovant et l’attachement sentimental aux objets d’enfance créent un terrain fertile à la propagation du phénomène.

De Kasing Lung à Pop Mart : naissance du phénomène Labubu en Corée du Sud
Lorsque Kasing Lung collabore avec Pop Mart pour lancer Labubu sur la scène sud-coréenne, il ne s’agit pas seulement de diffuser un nouvel objet de collection, mais bien d’introduire un symbole transgénérationnel. Les premières expositions, organisées à Séoul dans des espaces alternatifs ou des pop-up stores, affichent complet : jeunes adultes, étudiants en école d’art et familles se pressent pour découvrir l’univers singulier du petit monstre.
Premières files d’attente devant les magasins Pop Mart en 2019 lors du lancement coréen de Labubu
Collaborations exclusives avec des artistes locaux de Séoul pour des éditions limitées
Montée en puissance du personnage sur les réseaux sociaux coréens via des concours de customisation
Le succès initial se nourrit de la rareté orchestrée par Pop Mart, qui multiplie collaborations spéciales, diffusions confidentielles et tickets d’achat réservés par tirage au sort. Cette politique, couplée à la communication artistique de Kasing Lung (carnets, croquis partagés sur Instagram, livestreams de design), accélère l’identification des jeunes sud-coréens à l’esprit « outsider » du personnage. Sur place, l’exclusivité devient argument de socialisation autant que de distinction.
Événement clé | Année | Lieu | Impact sur la popularité |
|---|---|---|---|
Lancement coréen de Labubu par Pop Mart | 2019 | Séoul, boutiques officielles | Files d’attente, rupture de stock |
Collab Kasing Lung x Artiste coréen | 2020 | Galeries sélectionnées | Séries limitées |
Pop-up stores itinérants Pop Mart | 2021-2022 | Pusan, Daegu, Séoul | Diversification du public |
Pourquoi Labubu séduit-il la Corée du Sud ? Analyse de la popularité du phénomène
Labubu fascine en Corée du Sud pour des raisons profondément liées à l’identité de la jeunesse locale et à l’évolution de leurs codes esthétiques. D’un côté, la figure incarne l’union d’une mélancolie douce — typique du kawaii coréen — et d’un imaginaire de la résistance, loin des stéréotypes trop « mignons » de la mascotte classique. Le monstre souriant, émouvant et un brin irrévérencieux, se transforme en porte-voix du sentiment de différence tout en surfant sur la nostalgie des années 2000.
Mais ce sont surtout les mécaniques de collection— la surprise, le manque, la chasse à l’exemplaire rare — qui cimentent l’engouement : l’achat d’une boîte n’est jamais une certitude, chaque figurine obtenue devient un micro-exploit à partager ou à exposer. Cette expérience de rareté orchestrée nourrit une solidarité communautaire, tandis que le marketing de Pop Mart s’appuie sur les codes du gaming et de l’appartenance à une tribu créative.
Culture kawaii et art toys : le succès de Labubu auprès des jeunes et des adultes coréens
La force de Labubu tient à son ambiguïté : ni tout à fait mascotte pour enfants, ni pur produit d’adulte, il fédère aussi bien des groups d’étudiantes coréennes adeptes de kawaii que des designers ou collectionneurs aguerris, en quête d’éditions rares ou d’objets à exposer dans leur intérieur. Cette hybridité se lit aussi dans l’attachement émotionnel développé envers la créature, dont chaque version — déguisée, customisée, revisitée — offre une spatialisation différente de la personnalité de l’acheteur.
Objet de réconfort dans les bureaux et études universitaires sud-coréennes
Symbole de l’enfance revisité pour l’adulte urbain en quête d’évasion
Source de créativité via la customisation et les échanges sur Instagram et TikTok

Le phénomène s’ancre donc plus largement dans le boom des art toys et la recherche d’items expriment une individualité douce. Offrir ou exposer un Labubu, c’est afficher un équilibre subtil entre originalité, douceur enfantine et sens du design contemporain, pour une génération en quête de liens autant que d’images valorisantes à poster en story.
Typologie d’acheteurs | Âge moyen | Attente principale |
|---|---|---|
Étudiants / Jeunes actifs | 18-28 ans | Bel objet, appartenance kawaii |
Designers, créatifs | 25-40 ans | Valorisation, édition rare, expression du goût |
Familles, enfants | 7-15 ans | Jouet, mascotte réconfort |
Labubu, blind boxes et éditions limitées : comprendre les mécaniques du marché coréen
L’une des caractéristiques majeures du succès Labubu tient à l’adoption généralisée des blind boxes : chaque figurine est vendue dans un emballage opaque, empêchant d’anticiper le modèle reçu. Ce principe, venu du Japon mais popularisé par Pop Mart en Asie, fait de chaque achat un jeu, une loterie qui stimule le désir de collectionner. En Corée du Sud, cette gamification rencontre un public avide de rituels d’achat, qui filme ses « unboxings » et échange les doubles entre amis ou sur Discord.
L’autre levier d’hyper-attachement réside dans les éditions limitées : versions exclusives, séries événementielles, kits « famille » ou « saisons »… Tout est pensé pour susciter la crainte de manquer, tandis que l’aspect limité transforme le Labubu en objet-trophée. Les files d’attente devant les boutiques Pop Mart à Séoul témoignent de l’incapacité du stock à répondre à la demande, renforçant la spéculation et la chasse au modèle rare.
Principe des blind boxes et édition limitée : les raisons de la fièvre Labubu
Achat à l’aveugle = expérience ludique et addictive
Éditions ultra-limitées = valeurs de rareté et statut social
Effet domino sur la revente et la spéculation dès la sortie d’une nouvelle série
Le marché coréen, structuré autour de micro-communautés de collectionneurs, s’est ainsi spécialisé dans les échanges, swaps et ventes flash de Labubu. La routine veut qu’après avoir ouvert plusieurs boîtes, on échange ou revend les doubles via des groupes Facebook ou applications locales. Dans ce contexte, Pop Mart cultive le sentiment de communauté, mais aussi la peur de la contrefaçon ou de la « mauvaise pioche ».
Mécanique | Effet recherché | Risques / Limites |
|---|---|---|
Blind box (boîte surprise) | Surprise, excitation, addiction à l’achat | Déceptions, insatisfaction, gaspillage |
Édition limitée | Rareté, prise de valeur | Spéculation, essoufflement de la tendance |
Événements Pop Mart | Communauté, partage | Difficulté d’accès, générer frustration |
Reconnaître un vrai Labubu en Corée du Sud : guide anti-contrefaçon pour collectionneurs
L’explosion du marché Labubu en Corée du Sud s’accompagne inévitablement d’une multiplication des contrefaçons, parfois indétectables pour l’amateur non averti. Les véritables figurines Labubu sont issues exclusivement du catalogue Pop Mart, partenaire officiel de Kasing Lung, et présentent une série de critères d’authenticité à scruter.
Logo Pop Mart gravé ou imprimé de façon nette sous la figurine
QR code à scanner (pour valider l’origine sur le site Pop Mart officiel)
Qualité des matériaux : plastique dense, finitions sans bavure, impression fidèle aux illustrations de Kasing Lung
Numéro de série parfois dissimulé ou ticket d’authenticité joint dans la box
La vigilance s’impose surtout lors d’achats en ligne ou sur les marchés secondaires, le boom de la demande ayant généré l’apparition de modèles frauduleux dès 2021. Pour se prémunir, la communauté partage des guides et tables comparatives, certains allant jusqu’à créer des vidéos ou applications de reconnaissance visuelle. Ci-dessous, un tableau synthétique des points à vérifier systématiquement.
Critère | Original Labubu Pop Mart | Contrefaçon |
|---|---|---|
Logo Pop Mart | Net, centré, gravé/imprimé | Flou, décalé ou manquant |
QR Code | Présent, valide sur le site | Absent ou non-fonctionnel |
Matériaux | Plastique dense, agréable au toucher | Plastique cassant, finition grossière |
Finitions peinture | Précises, respect des croquis | Bavures, couleurs erronées |
Critères d’authenticité : logo Pop Mart, QR codes et indices de qualité
Les amateurs coréens multiplient désormais les astuces pour repérer la fraude : inspection de l’emballage, test du code-barres, recours à la communauté via forums spécialisés. Pop Mart a lancé des campagnes pédagogiques dans ses boutiques de Séoul et en ligne, tandis que certains passionnés publient des « blacklist » de vendeurs peu fiables sur Instagram. Ce renforcement des processus d’authentification nourrit un rapport paradoxal : plus la chasse au vrai Labubu se corse, plus le désir d’authenticité dope l’aura presque sacrée du jouet.
Dans un monde où le faux mine la valeur émotionnelle du vrai, la tension s’installe : surenchère de vigilance contre surenchère de copie. La distinction entre Labubu original et son ersatz devient ainsi un enjeu de reconnaissance sociale au sein des collectionneurs coréens.
Essoufflement du phénomène Labubu coréen : reventes, usages détournés et nouvelle dynamique
Si Labubu a connu un pic d’aura en Corée, il subit aussi, depuis 2024, une forme d’essoufflement caractéristique des tendances pop-culture asiatiques. La multiplication des séries, la banalisation des objets et la saturation du marché secondaire ont précipité la chute des prix : là où une édition spéciale pouvait s’arracher à 3 ou 4 fois son prix en boutique, la revente se fait désormais à la baisse sur les plateformes de seconde main coréennes.
Phénomène révélateur : la prolifération d’usages inattendus. Sur Naver ou Instagram, on voit des Labubu transformés en porte-clés, en poupées pour washing machine, voire en éponges ménagères — paradoxe ultime de l’objet précieux devenu trivial. Les reventes massives, organisées via kakaoTalk ou Carousell, participent à la « démystification » du Labubu, qui passe de graal convoité à produit ordinaire, témoin des limites du modèle.
Prolifération d’annonces de Labubu d’occasion à prix cassé
Usage culinaire ou ménager relayé sur les réseaux coréens
Moins de files d’attente lors des dernières ventes Pop Mart
État du phénomène Labubu | 2020 | 2024-2025 |
|---|---|---|
Valeur des éditions limitées | Multipliée x3-4 en revente | Divisée par 2 ou + |
Exclusivité, files d’attente | Files devant Pop Mart Séoul | Quasi disparition, accès plus facile |
Diversification des usages | Exposition vitrine, objet sacré | Porte-clés, cadeau dévalorisé, usage ménager |
Du graal de collection à l’objet du quotidien : vêtements, éponges et reventes massives
La métamorphose du Labubu en objet quotidien illustre une tendance plus large du secteur : la difficulté à maintenir l’aura d’exclusivité dans un marché où la surabondance rote la disponibilité. Sur Instagram, de nombreux influenceurs coréens font désormais des vidéos-chocs où ils détournent le personnage (mode, objets utilitaires), tandis que la revente s’organise autour d’un marché « discount ».
Ce retournement, souvent ironique, pose question sur la capacité du design kawaii à durer : le Labubu, passant du podium au tiroir de cuisine, symbolise une époque où l’unicité fait face à la mode jetable.
Labubu, tendances éphémères et marché de la seconde main en Asie et Europe
Le phénomène Labubu, après son apogée coréenne, découvre désormais la face B des tendances pop-culture asiatiques, marquées par un cycle fulgurant : poussée, saturation, revente sur marchés secondaires, export vers d’autres zones. Alors que le marché coréen sature, l’Europe et la France accueillent de plus en plus de figurines Labubu via Vinted, Leboncoin et consorts. Les réseaux sociaux — TikTok en tête — servent de caisse de résonance à la popularité montante dans des cercles branchés parisiens ou berlinois.
La circulation des objets, accélérée par les applications de revente, favorise à la fois la démocratisation et la perte de valeur symbolique : un Labubu acheté à Séoul peut se retrouver dans une chambre étudiante à Lyon, sans la densité émotionnelle de sa première quête. Ce cycle international amplifie la dynamique « hype jetable » du design asiatique : ce qui fait la hype en Asie finit par se banaliser (ou se re-élitiser) à l'Ouest.
Revente active sur Vinted pour réinjection du Labubu en Europe
Effet TikTok : viralité éclair, vidéos d’unboxing, conseils pour s’assurer de l’authenticité
Emergence de boutiques labellisées Pop Mart à Paris et Barcelone
Circuits de revente | Corée du Sud | Europe |
|---|---|---|
Plateformes principales | KakaoTalk, Naver, Carousell | Vinted, Leboncoin, eBay |
Public cible | Jeunes adultes, étudiants, fans de design | Branchés, collectionneurs, fans de culture asiatique |
Dynamique de prix | Baisse, saturation | Premium sur éditions rares, spéculation sur faux |
Réseaux sociaux, plateformes et cycles de mode : l’effet TikTok et la revente sur Vinted
La dynamique du marché secondaire s’appuie sur la viralité propre aux formats courts : challenges d’unboxing Labubu, tutoriels pour éviter les contrefaçons, flash sales, etc. Sur Vinted notamment, on constate un pic de recherches autour du mot-clef « Labubu Pop Mart » dès chaque nouvelle vague importée. Espoir d’obtenir la perle rare ou effet de mode importé ? Chacun s’approprie la tendance selon ses désirs d’appartenance ou de distinction.
Cette hybridation accélère le cycle de la mode, rendant plus incertaine encore la capacité du Labubu à s’inscrire dans la durée hors de son marché d’origine.
L’univers personnalisable de Labubu : communauté, culture du design et paradoxe de l’attachement
Malgré l’essoufflement relatif en Corée du Sud, l’univers Labubu continue de s’appuyer sur une communauté fidèle, portée par l’essor des boutiques spécialisées — à l’image de Maison Labubu à Séoul ou Busan —, mais aussi par une armée de créateurs de contenu qui multiplient DIY, hacks et posts inspirés. Le dialogue entre fans, artistes et distributeurs façonne une culture du design personnalisable autant qu’une sociabilité autour de l’objet.
Événements “Labubu custom” : ateliers, concours et expositions thématiques
Micro-influenceurs dédiés, proposant des reviews ou tutoriels de restauration
Le rôle de Maison Labubu comme hub communautaire et boutique dédiée
Ce modèle, oscillant entre attachement fort (émotion, mémoire) et superficialité (cycle de mode, objet jetable), incarne le paradoxe d’une époque où l’on s’attache à la fois à la rareté et à la personnalisation. Labubu, avec sa plasticité et son capital affectif dopé par l’expérience d’achat, met en lumière notre besoin de singularité dans un océan de tendances fluctuantes.
Type d’engagement | Exemples coréens | Rôle communautaire |
|---|---|---|
Boutiques spécialisées | Maison Labubu Séoul, Busan | Événements, information, lutte anti-faux |
Créateurs de contenu | Instagram @thelabubugirl, Youtubeurs pop | Tutoriel, revue, partage expérience |
Communautés en ligne | Cafés Naver, groupes Facebook | Échange, négociation, support |
Boutiques, créateurs de contenu et passionnés : le rôle de Maison Labubu et des réseaux
Dans ce réseau complexe, les boutiques telles que Maison Labubu endossent un rôle central : conseil, lieu d’exposition, ambassadeur officiel auprès des novices comme des puristes. Les réseaux sociaux, eux, permettent la transmission rapide des informations (détection du faux, astuces de restauration, agenda d’événements). L’attachement au Labubu prend une dimension nouvelle, hybride entre émotion, expérience partagée et consommation responsable sous contrainte des cycles de mode.
Finalement, la vitalité de la « Labubu community » réside moins dans la cote de l’objet que dans la densité des échanges, l’éclat de l’imaginaire collectif et la capacité à réinventer sans cesse le personnage, à la croisée du design et de la mémoire affective.
Qu’est-ce que Labubu et pourquoi la marque Pop Mart est-elle si influente ?
Labubu est un personnage conçu par l’artiste Kasing Lung, incarnant la rencontre de l’esthétique kawaii et de l’art contemporain. Pop Mart, enseigne chinoise leader du marché des figurines à collectionner, a propulsé Labubu au rang d’icône grâce à une stratégie mêlant blind boxes, éditions limitées et storytelling visuel.
Quels sont les meilleurs points de vente pour trouver des Labubu authentiques en Corée ?
Il est conseillé de privilégier les boutiques Pop Mart officielles, Maison Labubu à Séoul, ou les distributeurs certifiés en ligne. Toujours vérifier la présence du logo Pop Mart, du QR code officiel et la qualité des finitions.
Comment éviter les contrefaçons de figurines Labubu lors d’un achat sur Vinted ou Leboncoin ?
Vérifiez attentivement la présence du logo Pop Mart, demandez une photo du QR code, inspectez les détails de finition et comparez avec les listes d’authenticité partagées sur les groupes de collectionneurs Labubu français ou coréens.
Le phénomène Labubu est-il durable ou soumis aux modes passagères en Corée ?
Après un essor fulgurant, Labubu subit en Corée une phase d’essoufflement propre à la culture pop asiatique, faite de cycles rapides. Toutefois, la force de la communauté et le potentiel de personnalisation pourraient lui permettre de s’inscrire dans la durée, au moins auprès d’un noyau de passionnés.
Quelles tendances émergentes autour de Labubu en 2025 ?
On note l’apparition de collaborations locales, l’irruption de Labubu dans la mode coréenne (t-shirts, accessoires), le renforcement du marché secondaire en Europe, ainsi qu’une demande croissante de modèles personnalisés et d’ateliers DIY dans les communautés artistiques.





